L’histoire de la maison
Achetée en 1987 par la communauté des Oblats de Marie Immaculée, la maison a été un postulat (centre de formation pour les futurs religieux) jusqu’en 2002.
Dès l’origine, des projets ouverts à tous les jeunes en recherche de foi, hommes comme femmes, sont lancés inscrivant les missions de la maison dans le pas du charisme du fondateur de la communauté des Oblats de Marie Immaculée, Eugène de Mazenod.
Il s’agira par exemple des “voyages pas comme les autres” ayant mené des groupes d'une trentaine de jeunes au Tchad et Cameroun, ou de la “route internationale”, pèlerinage itinérant menant des groupes de jeunes venant de pays différents, de communauté en communauté, de Bordeaux à Velaine en Belgique.
En parallèle des liens avec des jeunes de la communauté Laotienne de France se tissent. Ces liens remontent à la mission menée par les Oblats de Marie Immaculée jusqu’en 1975 au Laos. Les Oblats accompagneront par la suite les réfugiés de toutes confessions arrivés en France.
Au milieu des années 1990, la maison devient un lieu pour la communauté laotienne de France. Ce lien perdure aujourd’hui à travers la messe célébrée en laotien chaque premier dimanche du mois dans la maison. La messe est suivie d’un repas traditionnel partagé.
Depuis 2003, la mission de la maison se tourne vers l’accueil de tous les jeunes en recherche de foi à travers notamment la création d’un foyer étudiant permettant la proposition d’une expérience de vie communautaire.
En 2019, une nouvelle aventure débute pour la maison et les oblats : pour la première fois la mission est confiée à un couple de laïcs, Amélie et Olivier Stevens, cheminant avec les Oblats depuis plusieurs années.
Qui êtes-vous ?
Nous nous sommes rencontrés avec Amélie à l’occasion de la préparation des rencontres européennes de Taizé à Genève.
J’étais l’ancien coordinateur des départs depuis le Val de Marne, et je cherchais désespérément quelqu’un pour prendre ma suite.
Lors du retour en car, se trouvant fortuitement l’un à côté de l’autre (n’est-ce pas Amélie ?), nos chemins se sont liés.
Quelques années plus tard, ce sera le mariage puis l’accueil de notre premier enfant, Marius, qui nous fera découvrir la parentalité, le passage de couple à famille.
Depuis Gustave et Othilie sont venus agrandir, compléter, enrichir notre famille.
Comment vous-avez rejoint le projet ?
Fin 2017, nous étions en grande réflexion sur la suite que nous avions envie de donner à notre aventure familiale.
Nous avions envie de vivre une expérience communautaire en famille. Mais où ? Dans quel cadre ?
C’est à cette période, lors d’un week-end couple organisé par les Oblats de Marie Immaculée, que nous sommes interpelés sur l'avenir de la maison du 49 et faisons part de notre désir de rejoindre le projet.
Pourquoi avoir rejoint ce projet ?
Ce projet a des résonances particulières pour nous.
Amélie connaît bien la maison : étudiante, elle passait ses mercredis soirs là-bas (ou maintenant nous pouvons dire ici). Elle se souvient de l’ambiance de ces mercredis soir avec délice, du voyage en Argentine, et des pèlerinages comme les JMJ en Australie ou "Lourdes autrement" avec les Oblats.
Pour ma part, j’ai fait l’expérience d’un groupe de jeunes de 15-25 ans sur la paroisse de Bry-sur-Marne, les Jeunes Aînés, groupe auto-géré sous le regard bienveillant d’un couple.
Je suis très heureux de pouvoir aujourd’hui être le responsable d’un lieu permettant à des étudiants ou des jeunes pro de vivre une expérience similaire.
Ensemble nous avons été animateurs d’aumônerie pour des 4è-3è qui ont bien grandi et sont désormais… étudiants !
Nous avons aussi été accompagnateurs compagnons chez les Scouts et Guides de France, accompagnant pendant 2 ans une équipe formée par les anciennes jeannettes d’Amélie.